Notre histoire
Un peu d’histoire :
Le droit de chasse pour tous est un acquis datant de la révolution française de 1789, donné au peuple français, réservé auparavant aux rois, seigneurs, religieux et tous nobles titrés (Duc, Conte etc.…).
La « démocratisation » du droit de chasse à la Révolution va entraîner une chasse généralisée avec l’accord tacite des propriétaires. Il n’était pas question à l’époque de protéger les espèces ni de maintenir les équilibres naturels : la Révolution voit en effet l’extermination du gibier. Napoléon Ier décide alors en 1810 de juguler cette extermination en mettant en place des « passeports de chasse » et « permis de chasse »ce qui rend la démocratisation du droit de chasse rampante et développe le braconnage au XIXe siècle. Le 3 mai 1844, le Parlement français adopte une loi qui constitue encore, à l’heure actuelle, le fondement de l’organisation de la chasse dans son ensemble.
L’ordonnance Pétain, du 28 juin 1941, publiée au journal officiel le 30 juillet 1941, crée les sociétés départementales des chasseurs, qui deviennent à la Libération, par arrêté du 15 novembre 1945, les fédérations départementales des chasseurs.
Les mouvements de protection de la nature se développant depuis les années 1970, la nécessité de sauvegarde de l’environnement, patrimoine naturel, a peu à peu émergé. L’examen du permis de chasse devient obligatoire en 1976.
Néanmoins, la loi du 10 juillet 1964, dite « loi Verdeille », a au contraire renforcé le droit de chasse en France : cette loi crée les ACCA (Associations Communales de Chasse Agréées) et AICA (Associations Intercommunales de Chasse Agréées) qui obligent les propriétaires de terrain de moins de 20 hectares à y adhérer et permet de chasser sur leur territoire sans leur consentement. Cette loi a été une première fois condamnée par le tribunal de grande instance de Périgueux comme étant contraire à la Convention européenne des droits de l’homme. Cette jurisprudence indiqua qu’il fallait instaurer un droit de non-chasse dans certaines réserves naturelles.
Notre commune :
Ainsi la pratique de la chasse était régit sur la commune. Il fallut néanmoins fédérer, associer et dans ce souci, la Société des Chasseurs Meyrarguais fût crée, enregistrée en Préfecture le 07 Novembre 1912.
Traversant le siècle et son histoire (bien évidement non pratiqué officiellement pendant les deux guerres mondiales), la pratique de la chasse perdure de nos jours.
Le gibier traditionnel de Provence était bien présent en accort avec son biotope car la commune en offrait plusieurs aspects allant de la Durance avec le gibier d’eau ; la plaine et les vignes de la Prébosque avec son gibier traditionnel (lapins, lièvres, perdrix, grives, bécasses) et la colline avec bien évidement les lièvres, sangliers, et de nos jours chevreuils et daims récemment introduits.
Certes l’abondance de gibier n’est plus au rendez vous, référence gardée à la période ou le lapin pullulait, celui-ci fut anéanti et c’est bien le terme, par un virus myxomateux donnant son nom a la maladie dite « Myxomatose », volontairement introduit en France dans les années 1950 pour éradiquer des populations ou le lapin était considérer comme un nuisible.
La Société des Chasseurs Meyrarguais comptait dés 1912 précisément 44 adhérents, avec une progression constante en nombre jusqu’au milieu des années 1970 ou prés de 400 sociétaires étaient inscrits pour un territoire de chasse beaucoup plus grand que le territoire actuel.
En effet, nombre de parcelles ont été soit privatisés clôturées, soit urbanisées, soit cédées pour la construction d’ouvrages tels que le canal EDF, l’autoroute A51, et plus récemment la RD15 dite route ITER.
Aujourd’hui le nombre d’adhérent sociétaire est de 189.
